mercredi 6 avril 2016

Fred Mili - Le salon

Le salon dormait dans la pénombre, la vie était devenue infernale depuis depuis que les Euniens avaient fait péter l'univers. Ils s'étaient plantés dans leur assemblage et si la bombe avait explosé sans tuer personne c'était…
Surprenant.
Incroyable.
Cependant tout fut chamboulé le soleil maintenant se couchait dans la mer, de ce fait il n'y avait plus un seul iceberg dans l'eau et même la mer du Nord atteignait des températures de 25° C en plein hiver.
Mais le pire était que nous vivions à l'envers. Les pendules ne tournaient plus de gauche à droite mais de droite à gauche, et ce n'était rien, l'attraction lunaire s'était substituée à l'attraction terrestre.
En fait nous marchions les pieds au plafond et le premier jour devant cet état de fait m'était insupportable, aller uriner ressemblait à un parcours du combattant, d'abord entrer dans les toilettes la tête en bas même si l'eau restait au fond de la cuvette, était étrange. En bref j'avais peur de me pisser sur la tête.
Je suivais Loulou mon chien blanc de Poméranie une cuvette à la main pour les mêmes raisons.
Mais pour être clair, au début ça ne s'était pas toujours passé aussi bien même si j'essayais de m'habituer à vivre la tête en bas en quelque sorte, il y eut des ratées. Me reposant dans la baignoire, le lendemain de ce phénomène je me retrouvai balancé au plafond en même temps avec les 200 litres d'eau qui me tombèrent dessus et imaginer la tête de mon voisin du dessus, qui devînt celui du dessous, lorsque l'eau fut passée au travers du plafond était jouissif. 
Avant j'entendais les sabots en bois de madame claquer au plafond ensuite je jetais volontairement des objets lourds au plafond rien que par plaisir. 
Ils râlèrent, m'insultèrent comme je le fis avant.
Le plafond étant devenu le sol et le sol devenu le plafond. On montait les escaliers qui descendaient et inversement.
Quelle drôle de vie à l'envers !
Le corps s'adapta bien entendu, le sang circulait d'une autre manière mais toutes les parties du corps recevaient leurs doses de shoot quotidien.
Il y avait pourtant des vieilles habitudes difficiles à oublier ; par exemple avant on marchait dans le sable avec les pieds, on entrait dans la mer avec les pieds après tout fut différent, absurde.
Je ne cachais pas que j'avais peur d'aller aux cimetières, je ne me sentais ni Cromagnon ni Pierrafeu pour me balader un os à la main ou dans les cheveux pour attacher ces derniers.
Et ma bonne dame qui avait pour avait habitude de porter des jupes bien courtes se retrouvait bien souvent à étaler ses dessous au nu et au vu de tout le monde.
En deux mots cul pardessus tête. 
Le cul quelle histoire ! C'était comme de charger un fusil pendant la guerre de Sécession, le coup partait avant la fin de la manœuvre et depuis le changement d'attraction  en avait partout sur les cuisses. Ensuite ; il y avait de quoi rabaisser sa fierté en quelque sorte.  
Bref le monde était devenu fou et la loi de la gravitation chère à Einstein se trouvait remise en cause.
En deux mots j'en étais tout retourné.
Quelle histoire !
! eriotsih elleuQ.

3 commentaires:

  1. ☆•*¨*•.¸¸
    sǝʇsǝןǝɔ sǝsı𐐒
    ¡ sɐq uǝ spǝıd sǝן ʇǝ ʇnɐɥ uǝ ǝʇǝʇ ɐן ʇuo ınb sןǝʇɹoɯ sǝןdɯıs ǝp
    ɹnod ʇuɐqɹnʇɹǝd ʇuǝɯǝɯǝɹʇxǝ ǝʇxǝʇ un ɐןıoΛ

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    Réponses

    1. iot a sesib.
      snoitacov sed reticsus sialla'j euq siavas Je.

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  2. Pas mal ! Tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas; ce n'est qu'une question de vision d'esprit.

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