Réveil en fanfare
Une tonne de plomb pesait sur ma paupière
quand dix heures ont sonné au clocher de Saint-Pierre
je me demandais bien pourquoi j'étais ici
dans cette chambre nue où tu dormais aussi
aux cloisons talochées à grands coups de truelle
j'allais me retourner au lit, côté ruelle
quand tu m'offris la vue de ton maudit gazon
triste défrichement, un ticket fait-maison
victime mortifiée de cires trop chauffées
d'un poêle déchaîné montaient quelques bouffées
à deux doigts du coma j'étais à ta Merci
lorsque tu as hurlé: «Choupinou, me voici!»
J'eus droit au gazouillis aigu du rouge-gorge
jusqu'au dernier soupir du soufflet de la forge
J'avais depuis longtemps fait sombrer mon steamer
et jeté sans espoir ma bouteille à la mer...
Où lire Vegas sur sarthe
lundi 11 janvier 2016
9 commentaires:
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Inspiré en tous sujets, bravo.
RépondreSupprimerBelle chute.
J'ai ri, merci pour ce bel humour !
RépondreSupprimerUn réveil délicat....
RépondreSupprimerTrop drôle, Vegas. Je me suis gondolée ! Bravo
RépondreSupprimerQuel humour au réveil !
RépondreSupprimerDu grand Vegas ! Coquin à souhait !! J'adore quand tu composes ainsi, entre douceur et grivoiserie ♥ Bravo, l'ami ♥
RépondreSupprimerMerci! J'en ai un autre de la même "veine" :)
Supprimer:-) j'ai cru voir Alice Sapritch dans la folie des grandeurs....
RépondreSupprimerUn début qui annonce une belle chute! Et qu'elle chute!
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