mardi 9 juin 2015

Nounedeb - Avec le langage de

Perrette tenant le vis de mulet
Pour dans la bôme l’enfiler
Prétendait traverser l’Atlantique.
Elle avait mis ciré, suroît,
Un gilet de sauvetage antique
Et des bottes, pour parer le noroît.
Perrette ainsi harnachée
Pensait déjà à l’arrivée :
Ayant gagné, elle pourrait s’acheter
Un trimaran, faire le Vendée Globe
Battre tous les records
Mieux qu’Ellen Mac Arthur.
Perrette saute de joie,
Oubliant la biture qu’elle avait préparée
En pensant au mouillage.
Elle tombe à la flotte,
Heureusement trouvant une bitte
Elle s’y accrocha, sortit de l’eau,
Jurant, mais un peu tard,
Que la mer ne la prendrait plus.

4 commentaires:

  1. Un très joli mix, marinière et crémière...

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  2. C'est marrant, trimaran et la morale de l'histoire? C'est au pied de la bitte qu'on voit le marin?

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  3. tout cela ne manque pas de sel (marin) of course

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  4. c'est pas Perrette qui prend la mer, c'est la mer qui prend Perrette...la la la !!!
    :o)

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