jeudi 19 mars 2015

Clise - Un crime

Derrière la barrière
Personne pour m’entendre
Je broie du noir
Je tue l’ennui à coup
De petits blancs
J’étrangle ma solitude à coup
De Memphis blues
J’étouffe ma colère
Je me tue à t’attendre

5 commentaires:

  1. il est sûr qu'on peut s'assassiner ainsi à petit feu, sans trop de bruit, comme un effacement de soi-même :(
    le seul "intérêt" de ce genre de crime lent envers soi c'est qu'il est encore possible, à un moment donné, de saisir une main tendue, se soigner, et redresser le mouvement

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  2. La solitude attendant la misère? ** )

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  3. La sobriété semble pourtant être ton fort ;))

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  4. Broyer du noir à coups de petits blancs... pour moi, ça n'a rien d'un crime

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  5. L'Arpenteur d'étoiles22 mars 2015 à 12:25

    et pourtant, "la solitude ça n'existe pas" ... et bien si hélas, et ses quelques lignes la décrive fort bien
    et "débroyer" du noir à coup de blanc ... :o)

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